Bande-Annonce
1942: des rafles à la déportation
Commémoration des rafles et de la déportation des Juifs de France en 1942
L’année 1942 est une année déterminante dans l’histoire de l’assassinat des Juifs d’Europe par les nazis et leurs alliés. Après les massacres massifs par fusillades commencés en Ukraine dans le courant de l’été 1941, les nazis décident la mise à mort des Juifs de toute l’Europe.
En 1942, la déportation des Juifs s’organise avec la complicité, voir le soutien d’un certain nombre d’administration et de gouvernements, notamment celui du Maréchal Pétain en France.
En France, au terme des négociations conclues entre l’administration française et l’occupant nazi, les rafles de l’été 1942 sont réalisées par la police et la gendarmerie sur l’ensemble du territoire, y compris là où l’occupant n’était pas. Ces arrestations massives qui se soldent par la remise de dizaines de milliers de Juifs aux autorités allemandes en vue de leur déportation, marquent un tournant.
1942, c’est le temps de la collaboration d’Etat. Pour la première fois en plus des hommes, des femmes et des enfants sont arrêtés en plein jour. Ces derniers, les 4 000 enfants que les nazis ne réclamaient pas, seront finalement déportés. Les pages terribles consacrées par Georges Wellers, à « l’épouvantable drame des enfants » permettent de prendre la mesure de cette tragédie. Le sort des enfants en constitue un symbole. C’est le marqueur du génocide.
Le tournant de l’année 1942, c’est aussi celui d’une partie de l’opinion. Force est de constater que l’indifférence dominait quand les premières mesures antisémites de 1940 et 1941 frappèrent les Juifs, en particulier lors de la promulgation du premier statut des Juifs en octobre 1940, sans pression allemande, par le Maréchal Pétain et son gouvernement. Une partie des Français témoigna de sa désapprobation, notamment après le marquage par l’étoile jaune en juin 1942, puis lors des arrestations massives de l’été 1942. Ils se manifestèrent alors au nom de leur conscience, au nom aussi des valeurs humanistes de la France, fondement des valeurs de la République que Vichy n’avait pas réussi à extirper du cœur de tous.
Photo : Jeunes filles portant l’étoile jaune sur les Grands Boulevards © Mémorial de la Shoah
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